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Veuillez s.v.p. répondre aux questions suivantes avant le vendredi 26 janvier 2024.
Quelle est la problématique que vise à résoudre votre projet dans le domaine alimentaire ?
La diminution du gaspillage, la réduction de l’emprunte carbone et la nécessité de consommer MIEUX en consommant “local” et “de saison”
Quel est l’objectif principal de votre projet en lien avec la durabilité alimentaire et les Objectifs de Développement Durable (ODD) 2030 des Nations Unies ?
Correspondant aux réflexions liminaires des élèves et en voulant rester « réalistes » et concrets tout en sortant du cadre habituel formel des leçons, nous voulons que les élèves prennent conscience de la nécessité de diminuer leur emprunte lors des phases liées à la consommation :
Manger local et de saison.
Nous sommes d’avis qu’on retient mieux ce qu’on fait soi-même d’où l’intérêt de laisser les élèves exploiter un espace potager et de les laisser tenter des recettes « durables ». Ainsi, nous couvrirons les différentes facettes du titre choisi « du producteur au consommateur »
C’est aussi l’occasion d’appliquer concrètement des compétences scientifiques, technologiques ou langagières qui restent trop souvent uniquement théoriques.
C’est enfin l’occasion de réaliser un projet « interdisciplinaire » laissant une trace dans le parcours scolaire des élèves.
Quels sont, selon vous, les principaux défis et lacunes du système alimentaire actuel ?
Les élèves ont effectué des recherches concernant 3 axes :
– Situation actuelle en lien avec l’alimentation et définition du concept d’alimentation durable.
– Pourquoi devons-nous tendre vers une alimentation durable ? Que peut-on faire de manière globale ?
– Que peut-on faire ici et maintenant ?
En se basant sur les 3 piliers du développement durable les élèves ont trouvé/proposé une définition ou du moins les « règles » que doivent remplir une alimentation pour être considérée comme durable :
Les règles d’alimentation durables sont des régimes durables qui donnent la priorité au bien-être des humains, de l’environnement et des générations futures. Ils prennent en compte les conséquences sociales, économiques et environnementales de la production, de la distribution et de la consommation alimentaires. Ces pratiques visent à fournir des aliments nutritifs tout en respectant l’environnement et étant économiquement accessibles et gratifiants tout au long de la chaîne alimentaire.
Les élèves ont également trouvé quelques statistiques :
En 2021, la part d’aliments ultra transformés en Europe est de 27% avec des pourcentages montant à plus de 40% pour des pays comme la Suède et la Grande-Bretagne.
Les confiseries et snacks génèrent 17% des revenus de l’industrie agroalimentaire mondiale, la viande 15%, les légumes 10% (chiffres de 2019).
80% de la déforestation mondiale est due à la production agricole.
Près d’1/3 des aliments produits n’est JAMAIS consommé.
En France, on gaspille en moyenne 39 kg de nourriture par habitant par an ! Ce qui représente en tout 10 milliards de kg qui partent à la poubelle (en plus cela correspond grosso modo à 240 euros).
En Belgique, seulement 6,9% des surfaces agricoles sont consacrées à l’agriculture biologique.
Un groupe d’élèves s’est penché sur la deuxième question :
Eng nohalteg Ernärrung hëlleft den Offall ze bekämpfen a baséirt op lokalen, saisonale Produkter mat engem klengen ekologesche Foussofdrcok, déi einer Ernärungsbedürfnisser entspriechen an eis gesond halen.
Fir d’Ëmwelt ze schützen, eng nohalteg Ernährung soll: d’Treibhausgasemissiounen, d’Waasserverbrauch an d’Buederosioun a Verschmotzung minimiséieren.
Wéi eng nohalteg Ernährung ze hunn?
1. Méi lokal iessen
2. Bio iessen
3. Saisonal Produkter auswielen
4. Packung reduzieren
5. Liewensmettel Offall reduzéieren
Firwat ass et wichteg eng ökologesch verantwortlech Ernährung ze konsuméieren?
Öko-verantwortlech Konsum ass Deel vun der nohalteger Entw¨écklung. Et geet ëm de Konsum, deen eis erlaabt eise Planéit ze respeltéieren. Et geet net nëmmen ëm de Kaf vun engem Produkt, mee och ëm säi Gebrauch an säin Enn vum Liewen.
Wat ass den Impakt vu Liewensmëttel op Mënsch an Ëmwelt?
Liewenmëttel a Wueren reesen dacks enorm Distanzen, wat zu Verschmotzung an der Produktioun vun Treihausgase féiert. Am léifsten lokal a saisonal Produkterz e kafen heescht d’Benotzung vu laangen Transporter ze reduzéieren.
Concernant les actions à mettre en œuvre, un troisième groupe a proposé les thèmes suivants :
– Les insectes constituent la nourriture du futur. Dans certains pays, ils font partie de l’alimentation.
– Manger davantage de produits d’origine végétale et limiter la consommation de viandes. De manière générale, notre alimentation est trop riche en protéines animales. Il faut aussi réduire la consommation de poissons car la surpêche provoque d’énormes dégâts dans les océans
– Choisir des produits issus d’élevages extensifs
– Privilégier les produits « durables » (transparence sur l’origine et les méthodes de production).
– Privilégier les produits locaux et de saison pour soutenir les agriculteurs locaux et respecter le rythme de la nature.
Quelle est votre proposition innovante pour un système alimentaire plus durable ? Décrivez-en les principaux éléments.
Après discussion au sein de la classe et concertation entre les enseignants, il a été décidé de se limiter aux aspects suivants :
– Rappel des besoins alimentaires du corps humain.
– Réalisation de panneaux/affiches et supports informatiques présentant (en français, en allemand et en anglais) ce qui se mange en février, en mars et en avril en tenant compte des objectifs de durabilité.
– Conception & Réalisation dans les différentes langues de recettes à partir de ces éléments (capsules vidéos incluses montrant la réalisation de ces recettes.
– Préparation d’un des parterres du jardin scolaire pour une plantation et un suivi de plusieurs des plantes/ légumes proposées au premier point. Il va de soi que le jardin sera continué après Pâques.
– Réalisation de « reportages » sur différents supports (écrits, oraux, vidéo) à différents moments.
– Tenue d’un « carnet de bord » du projet.
Avez-vous identifié des partenaires potentiels (organisations, entreprises, institutions) pour la mise en œuvre de votre projet ? Expliquez.
Nous souhaitons nous mettre en contact avec des producteurs locaux, des exploitants agricoles, des commerçants actifs dans ces domaines et sensibles à la problématique proposée.
Nous pourrons aussi rencontrer des nutritionnistes pour une sensibilisation plus poussée des élèves concernés
Comment envisagez-vous de collaborer avec d’autres parties prenantes pour maximiser l’impact de votre projet ?
Les élèves devront aussi assurer le service après-vente des différentes phases du projet. Rien ne doit se limiter à une feuille dans un classeur.
Toute une campagne de communication devra être associée : réseaux sociaux, affiches, vidéos, youtube, site internet, articles…
Les élèves pourront aussi consacrer une partie de la leçon « MEDIA » de notre projet « Ready4Life » à ce travail de mise en valeur du projet qui ne s’arrêtera bien entendu pas à Pâques.
Quel est votre plan de mise en œuvre détaillé, y compris les étapes clés, les ressources financières et humaines nécessaires et les échéances ?
Janvier 2023: Phase de questionnement et de recherches par les élèves de la classe concernée pour un état des lieux et pour choisir l’orientation du projet.
En cas d’accord du jury:
– Réunion des 3 enseignants pour fixer l’agenda du projet (qui fait quoi quand et où?)
– Travail “sciences”: rappel des besoins nutritifs du corps et des origines possibles pour ces apports
– Travail “multidisciplinaire” en parallèle durant les mois de février, mars et avril:
1) Quels sont les aliments de saison ici ce mois-ci?
2) Quelle recettes peut-on imaginer avec ceux-ci?
3) Est-il possible d’en faire pousser quelques-uns nous-mêmes à l’école? (ce travail de plantation se poursuivra après Pâques bien entendu)
En parallèle, les actions de communications suivantes seront proposées:
Les élèves devront aussi assurer le service après-vente des différentes phases du projet. Rien ne doit se limiter à une feuille dans un classeur.
Toute une campagne de communication devra être associée : réseaux sociaux, affiches, vidéos, youtube, site internet, articles…
Les élèves pourront aussi consacrer une partie de la leçon « MEDIA » de notre projet « Ready4Life » à ce travail de mise en valeur du projet qui ne s’arrêtera bien entendu pas à Pâques.
Les ressources nécessaires sont très limitées: le budget “sciences” de l’école prévoit une trentaine d’euros par parterre par an (suffisant pour acheter les graines ou plantes à faire pousser et l’école dispose du matériel de jardinage nécessaire). L’école dispose d’une cuisine pédagogique équipée en matériel de cuisine et notre prestataire peut nous fournir les aliments nécessaires. Tout le matériel “technique” nécessaire (y compris pour la réalisation de petits films) est disponible à l’école.
Le but ultime est de pouvoir présenter un “produit fini” lors de notre seconde journée porte-ouverte en mai 2024 voire en 2025.
Comment comptez-vous évaluer l’impact de votre projet sur le système alimentaire ?
L’impact se mesurera à plusieurs niveaux:
– Tout travail mérite salaire et donc les trois enseignants concernés noteront les productions, actions, idées des élèves dans le cadre des cours respectifs.
– La motivation des élèves (documentée entre autres par des vidéos ou des photos) au cours du temps sera aussi un indicateur de l’impact (comment a-t-elle évolué? Les élèves sont-ils contents des productions? Ont-ils vu trop grand ou trop petit?)
– Un questionnaire d’évaluation “avant”/ “après” sera proposé aux élèves en février et en avril et permettra de voir si leur perception a changé.
– Les actions de communication assureront la visibilité du projet et favoriseront son impact auprès des jeunes et auprès des personnes intéressées par Sainte-Sophie
Quels sont les principaux avantages et atouts de votre projet en termes de durabilité alimentaire ?
Ce projet vise à changer un comportement “ICI et MAINTENANT”. On peut parfois se sentir décourager ou impuissant pour changer le monde ou les mentalités en général ou s’attaquer à des problématiques qui nous dépassent.
Mais agir ici et maintenant est à la porte de chacun, si l’on dispose de l’envie et de la motivation pour le faire.
Les élèves sont jeunes. C’est à eux qu’il faut s’adresser pour davantage consommer local et de saison.
Nous pensons qu’il est important que les élèves soient plus qu’un maillon dans la chaîne (par exemple uniquement des consommateurs à qui on dirait “Mange autrement!”). En incluant les différentes étapes, ils prendront mieux conscience que “manger” demande toute une chaîne d’interventions. C’est cette vision globale qui leur permettra de devenir réellement des ambassadeurs de la durabilité alimentaire et des témoins vivants que chacun à sa place peut contribuer à changer les choses.
Pourquoi votre projet devrait-il être sélectionné pour contribuer à un système alimentaire plus durable conforme ODD ?
Ce projet est peu exigeant en moyens à apporter. Il ne demande que de l’engagement et de temps. Ces denrées se trouvent facilement au sein d’une école comme Sainte-Sophie.
Ce projet présente l’avantage de mobiliser un effectif raisonnable d’élèves (16) sur une période limitée dans le temps avec des actions concrètes adaptées à l’âge et à l’état d’esprit de nos élèves.
Ce projet est “plurifacette”: il y a des phases plus académiques, des phases très concrètes (recettes et potager), des phases de mises en valeur de compétences technologiques (communication) ou linguistiques (écriture des textes, des supports), voire artistiques (pour une mise en valeur). Ainsi, chaque élève en fonction de ses points forts ou de ses centres d’intérêt propres pourra intégrer à 100% le projet proposé.
Le fait que 3 enseignants d’horizons, d’âges et de formations différents encadrent le projet permet aussi de renforcer ce côté “multifacette”. Nous savons qu’il arrive souvent que les élèves fonctionnent “à l’affectif” avec un tel enseignant plutôt qu’un autre. Cela permettra véritablement d’embarquer tout le monde.
Nous tenons aussi au plurilinguisme. Les élèves travailleront et communiqueront dans les 4 langues usuelles de l’école.
Ce projet nous semble intéressant car il est “complet”: différentes actions s’adressant à différentes formes d’intelligence/ de mode de penser, un début en mode questionnement, un milieu en mode actions et une fin en mode “mise en valeur et communication”. De plus les échanges avec des partenaires extérieurs seront pour les élèves et les enseignants une source d’enrichissement.
Quelle est la problématique que vise à résoudre votre projet dans le domaine alimentaire ?
La diminution du gaspillage, la réduction de l’emprunte carbone et la nécessité de consommer MIEUX en consommant “local” et “de saison”
Quel est l’objectif principal de votre projet en lien avec la durabilité alimentaire et les Objectifs de Développement Durable (ODD) 2030 des Nations Unies ?
Correspondant aux réflexions liminaires des élèves et en voulant rester « réalistes » et concrets tout en sortant du cadre habituel formel des leçons, nous voulons que les élèves prennent conscience de la nécessité de diminuer leur emprunte lors des phases liées à la consommation :
Manger local et de saison.
Nous sommes d’avis qu’on retient mieux ce qu’on fait soi-même d’où l’intérêt de laisser les élèves exploiter un espace potager et de les laisser tenter des recettes « durables ». Ainsi, nous couvrirons les différentes facettes du titre choisi « du producteur au consommateur »
C’est aussi l’occasion d’appliquer concrètement des compétences scientifiques, technologiques ou langagières qui restent trop souvent uniquement théoriques.
C’est enfin l’occasion de réaliser un projet « interdisciplinaire » laissant une trace dans le parcours scolaire des élèves.
Quels sont, selon vous, les principaux défis et lacunes du système alimentaire actuel ?
Les élèves ont effectué des recherches concernant 3 axes :
– Situation actuelle en lien avec l’alimentation et définition du concept d’alimentation durable.
– Pourquoi devons-nous tendre vers une alimentation durable ? Que peut-on faire de manière globale ?
– Que peut-on faire ici et maintenant ?
En se basant sur les 3 piliers du développement durable les élèves ont trouvé/proposé une définition ou du moins les « règles » que doivent remplir une alimentation pour être considérée comme durable :
Les règles d’alimentation durables sont des régimes durables qui donnent la priorité au bien-être des humains, de l’environnement et des générations futures. Ils prennent en compte les conséquences sociales, économiques et environnementales de la production, de la distribution et de la consommation alimentaires. Ces pratiques visent à fournir des aliments nutritifs tout en respectant l’environnement et étant économiquement accessibles et gratifiants tout au long de la chaîne alimentaire.
Les élèves ont également trouvé quelques statistiques :
En 2021, la part d’aliments ultra transformés en Europe est de 27% avec des pourcentages montant à plus de 40% pour des pays comme la Suède et la Grande-Bretagne.
Les confiseries et snacks génèrent 17% des revenus de l’industrie agroalimentaire mondiale, la viande 15%, les légumes 10% (chiffres de 2019).
80% de la déforestation mondiale est due à la production agricole.
Près d’1/3 des aliments produits n’est JAMAIS consommé.
En France, on gaspille en moyenne 39 kg de nourriture par habitant par an ! Ce qui représente en tout 10 milliards de kg qui partent à la poubelle (en plus cela correspond grosso modo à 240 euros).
En Belgique, seulement 6,9% des surfaces agricoles sont consacrées à l’agriculture biologique.
Un groupe d’élèves s’est penché sur la deuxième question :
Eng nohalteg Ernärrung hëlleft den Offall ze bekämpfen a baséirt op lokalen, saisonale Produkter mat engem klengen ekologesche Foussofdrcok, déi einer Ernärungsbedürfnisser entspriechen an eis gesond halen.
Fir d’Ëmwelt ze schützen, eng nohalteg Ernährung soll: d’Treibhausgasemissiounen, d’Waasserverbrauch an d’Buederosioun a Verschmotzung minimiséieren.
Wéi eng nohalteg Ernährung ze hunn?
1. Méi lokal iessen
2. Bio iessen
3. Saisonal Produkter auswielen
4. Packung reduzieren
5. Liewensmettel Offall reduzéieren
Firwat ass et wichteg eng ökologesch verantwortlech Ernährung ze konsuméieren?
Öko-verantwortlech Konsum ass Deel vun der nohalteger Entw¨écklung. Et geet ëm de Konsum, deen eis erlaabt eise Planéit ze respeltéieren. Et geet net nëmmen ëm de Kaf vun engem Produkt, mee och ëm säi Gebrauch an säin Enn vum Liewen.
Wat ass den Impakt vu Liewensmëttel op Mënsch an Ëmwelt?
Liewenmëttel a Wueren reesen dacks enorm Distanzen, wat zu Verschmotzung an der Produktioun vun Treihausgase féiert. Am léifsten lokal a saisonal Produkterz e kafen heescht d’Benotzung vu laangen Transporter ze reduzéieren.
Concernant les actions à mettre en œuvre, un troisième groupe a proposé les thèmes suivants :
– Les insectes constituent la nourriture du futur. Dans certains pays, ils font partie de l’alimentation.
– Manger davantage de produits d’origine végétale et limiter la consommation de viandes. De manière générale, notre alimentation est trop riche en protéines animales. Il faut aussi réduire la consommation de poissons car la surpêche provoque d’énormes dégâts dans les océans
– Choisir des produits issus d’élevages extensifs
– Privilégier les produits « durables » (transparence sur l’origine et les méthodes de production).
– Privilégier les produits locaux et de saison pour soutenir les agriculteurs locaux et respecter le rythme de la nature.
Quelle est votre proposition innovante pour un système alimentaire plus durable ? Décrivez-en les principaux éléments.
Après discussion au sein de la classe et concertation entre les enseignants, il a été décidé de se limiter aux aspects suivants :
– Rappel des besoins alimentaires du corps humain.
– Réalisation de panneaux/affiches et supports informatiques présentant (en français, en allemand et en anglais) ce qui se mange en février, en mars et en avril en tenant compte des objectifs de durabilité.
– Conception & Réalisation dans les différentes langues de recettes à partir de ces éléments (capsules vidéos incluses montrant la réalisation de ces recettes.
– Préparation d’un des parterres du jardin scolaire pour une plantation et un suivi de plusieurs des plantes/ légumes proposées au premier point. Il va de soi que le jardin sera continué après Pâques.
– Réalisation de « reportages » sur différents supports (écrits, oraux, vidéo) à différents moments.
– Tenue d’un « carnet de bord » du projet.
Avez-vous identifié des partenaires potentiels (organisations, entreprises, institutions) pour la mise en œuvre de votre projet ? Expliquez.
Nous souhaitons nous mettre en contact avec des producteurs locaux, des exploitants agricoles, des commerçants actifs dans ces domaines et sensibles à la problématique proposée.
Nous pourrons aussi rencontrer des nutritionnistes pour une sensibilisation plus poussée des élèves concernés
Comment envisagez-vous de collaborer avec d’autres parties prenantes pour maximiser l’impact de votre projet ?
Les élèves devront aussi assurer le service après-vente des différentes phases du projet. Rien ne doit se limiter à une feuille dans un classeur.
Toute une campagne de communication devra être associée : réseaux sociaux, affiches, vidéos, youtube, site internet, articles…
Les élèves pourront aussi consacrer une partie de la leçon « MEDIA » de notre projet « Ready4Life » à ce travail de mise en valeur du projet qui ne s’arrêtera bien entendu pas à Pâques.
Quel est votre plan de mise en œuvre détaillé, y compris les étapes clés, les ressources financières et humaines nécessaires et les échéances ?
Janvier 2023: Phase de questionnement et de recherches par les élèves de la classe concernée pour un état des lieux et pour choisir l’orientation du projet.
En cas d’accord du jury:
– Réunion des 3 enseignants pour fixer l’agenda du projet (qui fait quoi quand et où?)
– Travail “sciences”: rappel des besoins nutritifs du corps et des origines possibles pour ces apports
– Travail “multidisciplinaire” en parallèle durant les mois de février, mars et avril:
1) Quels sont les aliments de saison ici ce mois-ci?
2) Quelle recettes peut-on imaginer avec ceux-ci?
3) Est-il possible d’en faire pousser quelques-uns nous-mêmes à l’école? (ce travail de plantation se poursuivra après Pâques bien entendu)
En parallèle, les actions de communications suivantes seront proposées:
Les élèves devront aussi assurer le service après-vente des différentes phases du projet. Rien ne doit se limiter à une feuille dans un classeur.
Toute une campagne de communication devra être associée : réseaux sociaux, affiches, vidéos, youtube, site internet, articles…
Les élèves pourront aussi consacrer une partie de la leçon « MEDIA » de notre projet « Ready4Life » à ce travail de mise en valeur du projet qui ne s’arrêtera bien entendu pas à Pâques.
Les ressources nécessaires sont très limitées: le budget “sciences” de l’école prévoit une trentaine d’euros par parterre par an (suffisant pour acheter les graines ou plantes à faire pousser et l’école dispose du matériel de jardinage nécessaire). L’école dispose d’une cuisine pédagogique équipée en matériel de cuisine et notre prestataire peut nous fournir les aliments nécessaires. Tout le matériel “technique” nécessaire (y compris pour la réalisation de petits films) est disponible à l’école.
Le but ultime est de pouvoir présenter un “produit fini” lors de notre seconde journée porte-ouverte en mai 2024 voire en 2025.
Comment comptez-vous évaluer l’impact de votre projet sur le système alimentaire ?
L’impact se mesurera à plusieurs niveaux:
– Tout travail mérite salaire et donc les trois enseignants concernés noteront les productions, actions, idées des élèves dans le cadre des cours respectifs.
– La motivation des élèves (documentée entre autres par des vidéos ou des photos) au cours du temps sera aussi un indicateur de l’impact (comment a-t-elle évolué? Les élèves sont-ils contents des productions? Ont-ils vu trop grand ou trop petit?)
– Un questionnaire d’évaluation “avant”/ “après” sera proposé aux élèves en février et en avril et permettra de voir si leur perception a changé.
– Les actions de communication assureront la visibilité du projet et favoriseront son impact auprès des jeunes et auprès des personnes intéressées par Sainte-Sophie
Quels sont les principaux avantages et atouts de votre projet en termes de durabilité alimentaire ?
Ce projet vise à changer un comportement “ICI et MAINTENANT”. On peut parfois se sentir décourager ou impuissant pour changer le monde ou les mentalités en général ou s’attaquer à des problématiques qui nous dépassent.
Mais agir ici et maintenant est à la porte de chacun, si l’on dispose de l’envie et de la motivation pour le faire.
Les élèves sont jeunes. C’est à eux qu’il faut s’adresser pour davantage consommer local et de saison.
Nous pensons qu’il est important que les élèves soient plus qu’un maillon dans la chaîne (par exemple uniquement des consommateurs à qui on dirait “Mange autrement!”). En incluant les différentes étapes, ils prendront mieux conscience que “manger” demande toute une chaîne d’interventions. C’est cette vision globale qui leur permettra de devenir réellement des ambassadeurs de la durabilité alimentaire et des témoins vivants que chacun à sa place peut contribuer à changer les choses.
Pourquoi votre projet devrait-il être sélectionné pour contribuer à un système alimentaire plus durable conforme ODD ?
Ce projet est peu exigeant en moyens à apporter. Il ne demande que de l’engagement et de temps. Ces denrées se trouvent facilement au sein d’une école comme Sainte-Sophie.
Ce projet présente l’avantage de mobiliser un effectif raisonnable d’élèves (16) sur une période limitée dans le temps avec des actions concrètes adaptées à l’âge et à l’état d’esprit de nos élèves.
Ce projet est “plurifacette”: il y a des phases plus académiques, des phases très concrètes (recettes et potager), des phases de mises en valeur de compétences technologiques (communication) ou linguistiques (écriture des textes, des supports), voire artistiques (pour une mise en valeur). Ainsi, chaque élève en fonction de ses points forts ou de ses centres d’intérêt propres pourra intégrer à 100% le projet proposé.
Le fait que 3 enseignants d’horizons, d’âges et de formations différents encadrent le projet permet aussi de renforcer ce côté “multifacette”. Nous savons qu’il arrive souvent que les élèves fonctionnent “à l’affectif” avec un tel enseignant plutôt qu’un autre. Cela permettra véritablement d’embarquer tout le monde.
Nous tenons aussi au plurilinguisme. Les élèves travailleront et communiqueront dans les 4 langues usuelles de l’école.
Ce projet nous semble intéressant car il est “complet”: différentes actions s’adressant à différentes formes d’intelligence/ de mode de penser, un début en mode questionnement, un milieu en mode actions et une fin en mode “mise en valeur et communication”. De plus les échanges avec des partenaires extérieurs seront pour les élèves et les enseignants une source d’enrichissement.